Consulting Forever

Coup de pouce aux petits jeunes

Pas de larme à verser sur les débats ineptes sur la durée du travail et l'age de la retraite, en voilà un qui n'oublie pas de décocher des flèches, plusieurs fois par semaine, dans un blog injustement méconnu commencé fin 2007. Depuis peu, Patrick d'Elme a choisi de vivre à Bordeaux le début de ses grandes vacances professionnelles. Quelle chance avons-nous d'accueillir sur les bords de l'ombilic des deux rives celui qui a conseillé la communication des plus grands patrons et qui nous amuse de ses clins d'oeils, coups de coude et autres coups de gueule. Ca fait du bien. A consommer quotidiennement sans modération. Recommandé et approuvé par les plus grandes marques du CAC 40.

Les Locavores débarquent

Dans un pur esprit de recueillement, je vous ai épargné ce sujet hier, alors que nous fêtions le 6 juin, date mythique s'il en est. Il y a 64 ans, les Forces Alliées de l'opération Overlord étaient probablement entrées à Sainte Mère Eglise. Pour ce qui nous concerne aujourd'hui, ce sont les Locavores qui ont débarqué. J'en parle à ceux qui ne lisent le Monde que de temps en temps mais aussi pour faire écho à l'un de mes cochons truffiers préférés qui lui a blogué dérechef sur le sujet.
De quoi s'agit-il ? D'une idée devenue mouvement et en passe de devenir mode donc n'en doutons pas promise à une extinction certaine mais à durée de vie probablement longue. Bien sûr l'idée est née aux Etats-Unis et ils en ont fait une fenêtre sur la Toile, www.locavores.com. Tremblez ME Leclerc et autres Carroufs et Wal Mart, le Locavore va devenir votre cauchemar. C'est parti de San Francisco, normal, et cela se répand partout. A la vitesse de l'Internet. Parce qu'évidemment il n'y a pas que cette idée à l'oeuvre, il y a aussi le prix du baril, la conscience carbonne qui en découle et le pauv'paysan qui n'en finit plus de voir ses revenus siphonnés dans le circuit de la grande distribution. Si vous voulez devenir locavore vous-même, c'est simple : vous prenez Google Maps, positionné sur votre bled, vous mettez un cercle d'un rayon de 160 km autour et vous mangez ce qui vient de là et de nulle part ailleurs. Parce que vous voulez manger des fruits et légumes de saison, parce que vous êtes devenus conscients de la finitude des ressources pétrolières ou que vous en avez ras la pompe des prix qui augmentent et que la présence de tomates sans goût tout au long de l'année a fini de vous faire passer à l'action. Vous êtes bons comme la romaine : vous voilà locavore.

C'est Bordeaux, c'est Gastro

Immanquable à Bordeaux (ailleurs si puisque c'est du marketing coco, à Bordeaux on parle de Bordeaux, à Paris de Delanoë, pfff) : la une du Point hurle sur tous les kiosques de la ville. On allait voir ce qu'on allait voir : Bordeaux enfin positionnée par la grâce, que dis-je l'intelligence du number one des news mag de France, Bordeaux donc a enfin son positionnement "Bordeaux capitale gastronome". Personnellement on aurait aimé plus fort, allons-y soyons bordelais jusqu'au bout des ongles et on aurait dit "Bordeaux capitale de la Gastronomie" histoire d'en boucher un coin et de préempter un territoire où la marque Bordeaux aurait retrouvé toute sa légitimité puisque Bordeaux veut dire "vin" dans le monde entier (tout le monde le sait mais ça va mieux en le redisant encor et encore). Le supplément spécial, 44 pages !, nous parle du marché de Brienne (mais pas de l'Histoire des Capus), de Bernard Lafon (Oh légumes oubliés) : ça c'est très bien, de Jean-Michel Cazes, très bien aussi. Puis Pudlo y va de son carnet gourmand : il n'oublie personne (mais si mais si il en oublie quand même), il met l'ami Nicolas Magie en photo (très bien pour lui), il en fait trop pour certains, il traite notre Petit Commerce de "rade en vogue" (c'est qu'il s'y connaît le bougre en vocabulaire popu). On parle même d'oenotourisme dans le supplément spécial. On aurait aimé un peu plus de recul, un peu plus d'analyse, on aurait aimé que le dossier de Bordeaux 2013 nous fasse rêver de leurs idées de programmation dans le domaine gastronomique bordelais (ils doivent bien en avoir non ? Comment ça non !?). Allez c'est un début. Revenez-y dans un an et comblez vos lacunes, vous friserez la perfection.

Il oublie qui ? l'excellentissime compétitif Anaël, rue Judaïque où Walter fait des merveilles, tout seul. Il oublie Olivier Garnier qui construit une grande adresse au Wy à Arsac (vous savez LA Winery) et puis tous les "rades" populaires (Los Dos Hermanos et j'en passe). Moi aussi j'en oublie.

Tintin est re-né

Appel à la une du Guardian, en date de vendredi 28 mars, le Tintin nouveau est arrivé, Spielberg l'a trouvé. Enfin. Après des années mois de recherche, celui qui risque de remplacer Harry Potter-Daniel Radcliffe dans les foyers du monde entier s'appelle Thomas Sangster. Relativement inconnu quand même, il a 18 ans. Les tournages de ce qui sera une trilogie commenceront en 2009 sous la houlette de Spielberg et Peter Jackson (le Seigneur des Anneaux). Mille milliards de mille sabords (Blistering barnacles !) a lui aussi été casté : Andy Serkis, le gnome du Seigneur des Anneaux. Pour Sangster, faut-il lui chercher une ressemblance physique avec Tintin ? Pas la peine parce que tout ce qui sera tourné passera au morphing 3D. Spielberg, cité dans le Guardian, nous dit que "l'idée est que les films ne ressemblent ni à des animations générées par des ordinateurs ni à des dessins animés. Nous voulons que les aventures de Tintin soient aussi réelles que des films d'action mais ce genre de tournage n'honorerait pas les personnages et l'univers créé par Hergé". D'où le morphing 3D, CQFD. Les Dupont/d, Milou, Professeur Tryphon Tournesol, Castafiore, Migou et autres Séraphin Lampion sont encore à caster. Avis aux amateurs/trices.

20 mars : c'est (aussi) le jour du macaron !

N'en déplaise aux tristes, la guerre du macaron n'a pas eu lieu. C'est même le premier de ses hérauts (aidé de son Z. qui veut pas dire Zorro) qui a signé l'armistice avant la première estafilade. Pourtant entre bruits de bottes et chicailleries, on sentait bien monter les oeufs en neige. Qui n'avait pas tenté de mettre le macaron au carré ou d'imposer de nouvelles saveurs tout aussi incongrues qu'éphémères. Et bien non, ce petit biscuit délicat méritait mieux. Voilà donc trois ans que le 20 mars est "Jour du Macaron". Emmenés par Pierre Hermé, les patissiers du mouvement Relais Desserts en France, en Belgique et en Suisse, et même si l'actualité ne s'y prête pas, vous invitent à déguster des macarons. Et pour joindre l'agréable à l'utile, Pierre Hermé Paris et Relais Desserts se mobilisent en faveur de la Fédération des Maladies Orphelines (FMO) : en clin d'oeil à leur campagne de solidarité "Les Nez rouges", un Macaron rouge, spécialement créé pour la Journée, est vendu 1 euro symbolique au profit de la FMO. Hasard ou pas de chance, aucun patissier bordelais n'en fait partie...

Ah la belle idée

Février nous a gratifié d'un avant-goût d'été alors quand nous avons été invités à l'inauguration de la "nouvelle" cabane tchanquée n°53 sur l'Ile aux Oiseaux, on a pris nos bottes, le fils et on a foncé. Désormais, il est pour moi une certitude : le monde se divise en deux, ceux qui connaissent la magnifique magie du Bassin d'Arcachon et ceux qui ne la connaissent pas encore. Et cette escapade me permet de découvrir la richesse de cette commune de la Teste de Buch qui va du Bassin à l'Océan et de la Dune au Lapin Blanc.
Pourquoi cette précaution typographique à la "nouvelle" cabane ? Parce qu'elle est y depuis plusieurs décennies  cette cabane sur ses grandes pattes avec ses volets blancs et sa copie copine cousine juste à côté avec ses volets rouges. Donc "volets blancs" décrépit d'année en année. Un arrêté est pris un jour, ce qui la condamne de fait, à la disparation la plus inéluctable. Sauf que voilà, il y a du côté de l'équipe municipale une poignée d'irréductibles défenseurs de ce qui est devenu avec le temps une icône du tourisme du Sud-Ouest, de la France et des beach boys du monde entier.

Ca fait du bien

Ce n'est pas tellement ma tasse de thé, mais finalement, j'avoue que cela me flatte. Etre en aussi bonne compagnie, catégorie "coach" : comme les grandes marques de lessive, approuvé et recommandé par Newzy. C'est par là.

Biarritz : la recherche avance, avec vue sur la mer

Il en est des trucs et des machins propres à donner le tourni, mais Innovalis, l'agence régionale de l'innovation en Aquitaine, entend bien nous démontrer le contraire. Première d'une série que l'on suppose longue donc, la rencontre mardi 12 juin à Biarritz des industriels et chercheurs, espagnols et français, du vaste, très vaste domaine des TIC. Nous avions déjà affirmé ne jamais refuser une invitation en Pays Basque et celle-ci, à nouveau, démontre la passionnante vigueur de ce creuset régional qui assume sa vocation touristique sans s'arrêter à celle-ci.

On en rêvait, Danone l'a fait

Certes il y a le double sens évident. Les 2 vaches viennent de la campagne. Et justement nous sommes en campagne. Alors justement faut-il meugler en ces temps où d'obscurs théorèmes imposent le silence aux marques et à leurs entreprises au prétexte que la vie politique et la vie économique ne sont pas la même chose ? Ou parce que le commerce doit rester loin de tout cela. Alors que justement le courant de pensée écologiste, depuis René Dumont, agronome, ne l'oublions pas, ne cesse de stigmatiser l'affreuse industrie et l'odieuse distribution comme la source de tous nos maux. Et nous voilà donc rappelés par les 2 vaches

Prix Nobel : ré-invention d'un modèle

A l'heure où Air France découvre les vertus du modèle low cost en lançant son offre Transavia, observons les récentes célébrations de modèles innovants bousculant autant de modèles dominants a priori indéboulonnables tout autant que contre-performants. Le Prix Nobel de la Paix a été remis à Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank en 1976. C'est d'ailleurs un premier paradoxe : il aurait mérité le Prix Nobel d'économie tant il remet en cause des décennies d'aide au développement du Nord vers le Sud dont on ne peut que constater le manque de résultats.