Consulting Forever

Un exquis consottisier

A quoi reconnait-on une bonne idée ? Au nom qu'elle porte : une marque de fabrique qui dit tout en une seconde. Mémorisée, comprise, adhésive : on en prend et on en reprend. Ce moment exquis vous le vivrez en lisant régulièrement le blog, le bien nommé "consottisier", d'une journaliste de Libé, Marie-Dominique Arrighi. Elle blogue tous les jours que Dieu fait sur les redoutables inepties que les entreprises en mal de part de marché arrivent à imaginer et même à les lancer. Avouez que des "toutous à louer", de "l'eau pour gogos", la Saint Valentin ou la Fête des Grands Mères (je n'oublie pas la "crème à points noirs", une vraie cerise sur le gateau) il fallait pas y penser et bien si, certains ont osé.
Mais, me diront les amis bien pensants, "t'es pas un peu ouf, toi le consultant en market' de parler de ce blog. Tu craches dans la soupe !" Je répondrai qu'il ne faut surtout, jamais, au grand jamais, se prendre au sérieux. Le consottisier, j'adore. En plus les commentaires sont visiblement le fait de lecteurs cultivés. Le rêve.

En vignette : l'ile de la sottise sur le fleuve Saint Laurent

Aux larmes citoyens !

"On a tiré le signal des larmes". C'est ainsi que Guillaume Pépy, DG de la SNCF, répondait ce matin sur Europe 1 à JP Elkabach en commentant les négociations en cours et les enjeux financiers pour son entreprise, à peine redevenue rentable (une première effectivement). Un lapsus magnifique, je laisse à mes lecteurs versés dans les lectures psychanalytiques (voire morphopsychologiques pour qui a vu la coquetterie dans l'oeil de M. Pépy) le soin de nous en faire la lecture. Lapsus prémonitoire de l'issue du conflit ou révélateur de l'âpreté des négociations (auxquelles nous ne comprenons toujours rien) en cours ? N'est pas Alexandre (le Grand) qui veut : trancher ce noeud gordien est impossible. Bien trop complexe. Certes notre Alexandre a le pouvoir, il veut le prouver, le démontrer "pour faire les réformes dont le pays a besoin". Qui le lui conteste ?  Faudrait juste qu'il laisse tomber son glaive pour changer de méthode de négociation et de gestion du changement. Ce n'est pas le pourquoi qui coince, mais le comment. Pour que Guillaume puisse négocier sans larmes...

Vignette trouvée sur ce joli blog Topolivres. Etonnant, non ?

Grèves : mais qui aime le changement ?

Grève mercredi 14 novembre : nous éprouverons sans fausse honte le doux sentiment d'être privilégié. Nul besoin de nous précipiter sur la route, nul impératif d'être à la capitale. Nous aurons une pensée pour les marcheurs, cyclistes et autres pénitents du travail salarié relevant du droit privé et non du privilège des régimes spéciaux. Des fois que vous n'auriez pas remarqué depuis au moins une semaine, demain c'est grève totale. Le mois de novembre sera mauvais. Attachées ou pas, les ceintures ministérielles ne suffiront pas. Des bretelles seront nécessaires. Voire des parapluies, tout dépend de l'après. La grève continuera-t-elle ? Remake de 1995 ? Voire de 1968 avec les étudiants en ébullition ? Avec un baril à 100 bucks, mangera-t-on du thon à Noël ? Ou de la dinde ? De toute façon, on ne pouvait pas l'éviter la grève demain, non ? Si.

Zorro arrive à 20 heures

Presque pile à l'heure pour la messe cathodique. Certes, ceux qui sont libérés sont bien contents. Certes, on ne comprendra pas grand chose avant longtemps de ce qui s'est réellement passé dans la barcasse de zoé. Mais voilà notre omniprésent Zorro qui revient avec un nouveau triomphe. Ca nous fera oublier deux ou trois trucs qui fâchent ou qui questionnent. Et hop les sondages qui remontent. Et hop une nouvelle étape du story-telling. Mais zut la réalité reste têtue.
Enfant j'aimais beaucoup Zorro, le seul, le vrai, celui qui surgit hors de la nuit et qui court vers l'aventure au galop.

La sixième promesse

7000 personnes hier soir à Pau, un bon millier dehors n'ayant pu rentrer, 1h30 de discours, François Bayrou a magnifiquement clôturé sa campagne. J'ai beaucoup aimé son rappel de l'Histoire du Béarn à travers sa constitution, les Fors, dès le XIième siècle. Une autre façon de dire que son ambition d'une nouvelle force et forme politique en France se nourrit d'une longue et historique culture de la démocratie. Parce que c'était la dernière, François Bayrou a formulé ses 6 engagements. En premier lieu, reprendre le pouvoir aux deux  partis qui l'ont assuré successivement, pour en arriver à la marécageuse situation nationale que nous connaissons tous. Ensuite, rétablir la démocratie dans notre pays : mandat unique pour les députés, loi électorale reflétant l'exacte diversité des opinions existantes en France, justice véritablement indépendante. Troisième promesse :

Pourquoi lui !

Juste avant de partir pour Pau assister au dernier meeting de François Bayrou, quelques mots pour revenir sur mon choix du 22 avril. A Serres-Castet le 2 décembre dernier, l'annonce de la candidature de François Bayrou a provoqué en moi le sentiment de vivre un moment historique. J'y étais. Je pourrai le dire dans le futur. Alors pourquoi lui ? Pour sa volonté de changement qui ne correspond pas à une énième version d'une même politique où les sujets décisifs sont systématiquement occultés et les timides projets annulés par 100 000 coléreux jetés dans les rues par une méthode de changement méprisante, crétine, idiote. Pour son choix des priorités économiques fermement dédiées aux PME et à la diminution de la dette publique pour que les investissements de la Maison France soit réellement créateurs de richesse pour tous. Pour une vie politique assainie, rénovée qui redonne de l'espoir à nos citoyens. Pour un engagement européen sans timidité. La France a vécu dans le bleu, le rose : vive l'orange ! Les Français ont toujours répondu présent quand des leaders légitimes leur proposaient un chemin courageux. A lundi.

Tout un programme !

Le téléchargement du programme d'action de François Bayrou est possible ici : cliquez, transférez, lisez, discutez et décidez-vous. Pas de baguette magique, pas de promesses intenables : rénover la vie politique, unir notre pays, lutter contre cette dette qui plombe notre croissance économique, faire une Europe sociale...

Si vous voulez que la France change, votez François Bayrou au premier tour.

Réagissez sur www.bayrou.fr, allez à Bercy ou rejoignez-nous à Pau le 19 avril. Après l'annonce à Serres-Castet le 2 décembre, François Bayrou bouclera sa boucle, le sillon sera tracé. Nous y serons très très très nombreux.

Histoire d'Entreprise n°2

Parution ces jours-ci du très attendu numéro 2 d'Histoire d'Entreprise dont nous avons déjà dit tout le bien que nous en pensons. Mais là, un coup de zoom s'impose sur l'article reprenant les textes de Jaurès parus en mai 1890 à la une de La Dépêche de Toulouse. Le titre ? "Les misères du patronat." Petit extrait : "Lorsque les ouvriers accusent les patrons d'être

En attendant François...

François Bayrou sera à Bordeaux demain mercredi 7 mars. Bien sûr, nous y serons ! On se sent de moins en moins seuls à dire ouvertement qu'il portera nos espoirs dès le 1er tour. Pour s'en expliquer faut-il cyniquement sonder le vide abyssal de l'une ou mesurer la ringarde colère d'un autre ? Ce n'est pas mon opinion : le choix de l'UDF n'est pas un choix par défaut. Puisque nous aurions essayé un coup à droite et un coup à gauche, faute de grive on mangerait du merle. Motivation trop courte pour tenir 5 ans et surtout pour résoudre durablement quelques uns de nos grands maux. Soulignons une fois de plus le travail de La Croix qui débute cette semaine "2007 ce qui doit changer"

Colère blanche

Dix centimètres de neige et tout se bloque. A chaque fois, je n'en reviens pas. Et je ne suis pas le seul. D'ailleurs on n'en part pas non plus. Pas de tram à Bordeaux au-delà de la Place de la Victoire (victoire des éléments déchaînés), pas d'électricité dans la verte campagne où démarrait demain le premier d'une série de séminaire, un aéroport bloqué, du retard pour les trains. Elle a belle allure tout à coup notre métropole européenne. Plus fort que le terrorisme mondial, le cristeau de neige. Inouï, comme le relève Alain Rémond dans la Croix, "on est en hiver, il neige".  Enfin, nous avons, nous, la chance de rester au chaud.

PS : Ca n'a rien à voir (et d'ailleurs on en reparlera plus)  mais aujourd'hui monsieur Christian Blanc annonce qu'il passe à l'ennemi. Colère blanche je vous dis.