7000 personnes hier soir à Pau, un bon millier dehors n'ayant pu rentrer, 1h30 de discours, François Bayrou a magnifiquement clôturé sa campagne. J'ai beaucoup aimé son rappel de l'Histoire du Béarn à travers sa constitution, les Fors, dès le XIième siècle. Une autre façon de dire que son ambition d'une nouvelle force et forme politique en France se nourrit d'une longue et historique culture de la démocratie. Parce que c'était la dernière, François Bayrou a formulé ses 6 engagements. En premier lieu, reprendre le pouvoir aux deux partis qui l'ont assuré successivement, pour en arriver à la marécageuse situation nationale que nous connaissons tous. Ensuite, rétablir la démocratie dans notre pays : mandat unique pour les députés, loi électorale reflétant l'exacte diversité des opinions existantes en France, justice véritablement indépendante. Troisième promesse :
remettre la France en situation de création de richesses économiques (la mesure déjà plébiscitée de la création de deux emplois sans charges hormis les cotisations retraites). Quatrième promesse : porter la voix de la France aussi haut et aussi loin que nécessaire et possible. Pour le Darfour, pour le Proche-Orient, le réchauffement climatique ou l'indispensable développement économique de l'Afrique. Cinquième promesse : celle du Président au milieu de nous tous, et entre son tracteur et son amour des terroirs, cet homme sait de quoi il parle et tous ceux qui l'ont vu de près, moi compris, peuvent en témoigner. Sixième promesse, on était tendus, on avait chaud, on était émus, on a vu Jean Lassalle monter sur la scène pour chanter Marseillaise et "Aqueros mountagnos"... qu'allait-il nous promettre de plus ? Cette sixième promesse, pour ses 6 enfants, pour les plus de 6000 présents hier soir, pour les 63 millions de Français : "je ne veux pas revenir devant eux en faisant le contraire de ce que j'ai proposé". Magnifique ! L'espoir a une couleur : elle est orange ! A Dimanche, 20 heures (au plus tard).
Post Scriptum : pour ceux qui hésitent parce que l'équipe de gouvernement potentielle est inconnue, n'ayez crainte, les candidats sont légions. Pour ceux qui hésitent par crainte d'une majorité gouvernementale instable, j'ai le regret de dire que l'incertitude du monde d'aujourd'hui ne peut fonctionner avec les recettes de la stabilité du monde d'hier. L'exigence démocratique, légitime, forcément légitime, est à ce prix. Et puis rappelez-vous l'intelligence légitimiste du peuple de France en 1981, 1985, 1995, 2002...
Bonjour.
Que pensez-vous de La France en Action ?
Merci d'argumenter.
Rédigé par : Mocona | 22 mai 2007 à 12:18