Qui peut nier la place centrale qu'a prise Jean-Pierre Coffe dans la galaxie alimentation ? Samedi 24 mars, il a utilisé sa présence à Plaimont pour poser le thème des vins de coopératives. Du miel pour nos oreilles que je vous recommande d'écouter et de partager autour de vous. Parmi les invités, les très "successful" Caves de Plaimont et la Chablisienne. Belle ode à l'effort collectif, l'investissement constant, la remise en question d'idées bien ancrées, l'adaptation aux besoins de marchés très différents et par dessus tout, bien cité par Bernard Bonnet, le Président de Plaimont, l'impérieuse nécessité d'un projet de développement pour clarifier enjeux et conditions de succès partagés par tous les adhérents. Avec 1000 adhérents et un succès incontestable depuis plusieurs décennies, il sait de qui et de quoi il parle. Puisse-t-il être entendu par toute la filière. J'en connais qui l'ont bien compris et prennent le même chemin. Comme avec Berthomeau, rendez-vous en 2012.
Merci pour cet info et le petit message sympa que tu as fait passé à J. Berthomeau. Et, promis, on va grandir vite....
Rédigé par : Stéphane Héraud | 29 mars 2007 à 14:26
Emission interessante, mais cela sont le convenu.
La réussite de Plaimont ne date pas d'aujourd'hui et je regrette un peu qu'elle n'est été abordée que du point de vue production.
Toute la démarche commerciale, eut été tout aussi interessante à entendre.
Et le summun, là, c'est d'entendre Périco Légasse faire l'apologie de la coopération, alors que je me rappelle d'une émission, où justement Hervé Bizeul expliquant la démarche Walden, Périco fustigeait les viticulteurs coopérateurs ou walderien leur déniant même le droit de s'appeller vignerons.
Il reste, que les deux exemples de Plaimont et la Chablisienne, devrait inspirer plus de dirigeants de la coopération dans notre région.
La coopérative est une société d'homme et n'a de valeur que par la valeur des hommes qui la compose.
Rédigé par : Régis Castagnet | 29 mars 2007 à 17:05
A Régis Castagnet, effectivement la coopérative est une société d'hommes. Les entreprises "privées" le revendiquent également -avec les dégâts que l'on sait-. La différence entre les deux modèles tient pour moi au statut d'adhérent-actionnaire qui confère d'emblée un sentiment de co-propriété, donc de co-responsabilité, tout à fait déterminant. Ce qui impose aux dirigeants, élus et salariés, un indispensable travail pédagogique pour maintenir la cohésion de l'ensemble et donc sa performance. Il y a définitivement beaucoup à apprendre du mouvement coopératif...
Rédigé par : alain laufenburger | 30 mars 2007 à 07:00