Certes il y a le double sens évident. Les 2 vaches viennent de la campagne. Et justement nous sommes en campagne. Alors justement faut-il meugler en ces temps où d'obscurs théorèmes imposent le silence aux marques et à leurs entreprises au prétexte que la vie politique et la vie économique ne sont pas la même chose ? Ou parce que le commerce doit rester loin de tout cela. Alors que justement le courant de pensée écologiste, depuis René Dumont, agronome, ne l'oublions pas, ne cesse de stigmatiser l'affreuse industrie et l'odieuse distribution comme la source de tous nos maux. Et nous voilà donc rappelés par les 2 vaches
qui s'invitent "dans" la campagne (alors que nous autres citadins nous invitons-nous si souvent "à" la campagne). Puisqu'elles veulent nous convaincre du bienfait de leurs produits bio, elles appellent les promesses écologiques à devenir décisions politiques. Sinon ce sera un enfer -pour la planète, menacent-elles. Le regard bovin fronce le sourcil. Voilà ce que nous voulions souligner : le meilleur moyen de rentrer dans l'univers d'un consommateur est de lui parler de son quotidien, sans oublier sa personnalité de marque. L'équation ici est simple : moi=2 vaches=produit bio=écologie=campagne électorale. CQFD. C'est Danone qui l'a fait. Et surtout l'éblouissante camarade Anne Thévenet. On en rêvait. Merci et bravo.
Bon, mais moi pas égal 2 vaches = boîte de cassoulet = cadre surmené = campagne pour souffler au vert. C'est ça?
Rédigé par : Charles' | 30 mars 2007 à 11:01