"On a tiré le signal des larmes". C'est ainsi que Guillaume Pépy, DG de la SNCF, répondait ce matin sur Europe 1 à JP Elkabach en commentant les négociations en cours et les enjeux financiers pour son entreprise, à peine redevenue rentable (une première effectivement). Un lapsus magnifique, je laisse à mes lecteurs versés dans les lectures psychanalytiques (voire morphopsychologiques pour qui a vu la coquetterie dans l'oeil de M. Pépy) le soin de nous en faire la lecture. Lapsus prémonitoire de l'issue du conflit ou révélateur de l'âpreté des négociations (auxquelles nous ne comprenons toujours rien) en cours ? N'est pas Alexandre (le Grand) qui veut : trancher ce noeud gordien est impossible. Bien trop complexe. Certes notre Alexandre a le pouvoir, il veut le prouver, le démontrer "pour faire les réformes dont le pays a besoin". Qui le lui conteste ? Faudrait juste qu'il laisse tomber son glaive pour changer de méthode de négociation et de gestion du changement. Ce n'est pas le pourquoi qui coince, mais le comment. Pour que Guillaume puisse négocier sans larmes...
Vignette trouvée sur ce joli blog Topolivres. Etonnant, non ?
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