On ne sait pas au juste ce qui se passe mais on constate qu'une fois de plus nous nous retrouvons sans aucun quotidien national dans les kiosques. En cause un mouvement de grève aux NMPP, probablement exacerbé par une "Lettre ouverte à ceux qui veulent tuer la presse quotidienne" co-signée par quasi tous les quotidiens de France, y compris Paris Turf et l'hyper libéral International Herald Tribune, mais pas L'Huma, étonnant, non ? Grosso modo, les NMPP ont un enième plan de réorganisation sur le gaz et les loustics de la Fédération des Travailleurs des Industries du Livre s'y opposent comme d'habitude. Cette fois-ci ils ont été jusqu'à brûler des quotidiens (alors que la réorg' en question concerne la distribution des magazines). On ne va pas répéter notre antienne sur la compétence des dirigeants en matière de changement (ni sur celle de leurs conseils). C'est fatiguant. Juste prendre le temps d'admirer un Soulages, qui lui s'y connaît en noir.
Libé est dispo en PDF (on y apprend que "les schtroumpfs sont prêts à conquérir l'Amérique via un film BD"), pour La Croix c'est plus compliqué. Pour les Echos, en PDF aussi. Et tous les gratuits de Bordeaux sont en place, eux... On a pas fini de rire.
J'avais écrit sur le même sujet sur mon blog (patrickdelme.over-blog.com) avant de lire votre réaction. Eh! oui, ça fait 60 ans que dure la dictature du Syndicat du Livre! Pathétique.
Rédigé par : Patrick d'Elme | 12 juin 2008 à 23:59
Pathétique ? Entendons-nous bien : pour moi ce qui est pathétique c'est bien une direction qui se prend les pieds dans le tapis à chaque projet de changement dans l'organisation des NMPP en se heurtant au même syndicat qui déploient les mêmes arguments et les mêmes jours de grève. Pathétique, oui qu'en 60 ans, rien n'ait été proposé pour faire autrement...
Rédigé par : alain laufenburger | 13 juin 2008 à 07:32