Le Rosé passe en deuxième position ! Derrière le rouge et maintenant devant le blanc et en piquant des consommateurs au rouge ! On en a quelque chose à faire : un chiffre masque une tendance à l'oeuvre depuis longtemps et qui montre et démontre bien que derrière les stats inbuvables de millions d'hectos d'ici et là, les consommateurs changent leurs habitudes. Bien malin celui qui sait les analyser, les comprendre pour en décider quelque chose et ainsi profiter du fruit de son travail bien avant la masse des concurrents poursuivants et -bêtement- copieurs. Parce qu'il ne suffit pas de faire du rosé là où on faisait du rouge, parce qu'il ne suffit pas de singer la bouteille provençale (laquelle singe l'amphore du Domaine Ott déposée depuis longtemps), d'y ajouter un nom improbable à base de "Rosé quelque chose" pour faire des cartons en volume, voire en marge. Reste qu'ici ou là, il a fallu se débarasser de préjugés anti-Côtes de Provence, d'oeillères (du vin de pizzeria), de trucs de filles ("y connaissent rien en vin") et autres conneries. Allez là ou là pour en savoir plus. A la vôtre.
heu...c'est quoi la question ou simplement la conclusion de ce billet ?
que le rosé prend des PDM ?
qui aurait pu le prévoir et ou va t on ?
Rédigé par : sborgnanera | 22 août 2008 à 10:22
Le propos de ce billet est juste de relever l'inexorable croissance de la conso de rosé sur tous les marchés du monde, y compris en France. Ce qui pouvait être dénier jusqu'à cette année ne peut désormais plus l'être. Le 2ième propos tient à l'attitude que je recommande aux acteurs : il ne s'agit pas de mettre n'importe quoi avec n'importe quelle marque ou origine et de couleur rose pour que ça fasse des ventes. La consommatrice et le consommateurs ne sont pas des cons, loin s'en faut. Où va-t-on ? Tout simplement vers l'infini. Et au-delà.
Rédigé par : alain laufenburger | 22 août 2008 à 17:56