Orange : une couleur devenue marque bien avant d'être une couleur politique. Mais en Ukraine, la Révolution Orange était bien plus qu'un coup marketing. Une conquête du pouvoir pacifique, sans doute bien manipulée mais pacifique : une première. Alors que tous les candidats majeurs seront sortis du bois d'ici demain, il est temps de prendre parti.
Comme beaucoup, je ne suis pas satisfait de l'état de notre pays. Et cette élection présidentielle est l'opportunité de changer le cours des choses. Beaucoup plus qu'en 2002 ou même en 95, on ne peut tout simplement pas repartir pour un tour de cinq ans en redonnant les clés du pouvoir à ceux qui étaient dans l'opposition depuis 2002. A quelle analyse se ranger ? La nauséeuse désaffection pour la classe politique s'est progressivement généralisée. Les promesses fracassantes, les formules calibrées pour les JT de 20 heures et la probité des élus remise en cause nous obligent à mon sens à changer les institutions sur le fond. Quand je suis consultant, je cherche toujours quelles sont les forces structurantes des comportements observés, ceux-là même qui mènent à l'échec ou à la contre-performance. Pareil pour la capacité de changement : on sait dans les organisations mettre en oeuvre des changements douloureux sans provoquer émeutes et manifs dans les rues. Bref, là le changement est nécessaire.
Un deuxième point touche directement à la conception du rôle d'un Etat et à la capacité d'action d'un gouvernement. La vision binaire oppose la redistribution généreuse au libéralisme débridé et darwinien. Mon point de vue consiste à dire que l'on ne peut distribuer et partager que ce que l'on a. En l'occurence, les richesses sont créées par les entreprises. Les seuls emplois créés par un gouvernement sont les emplois de fonctionnaires, pas les autres. Par contre, la pression fiscale a un impact direct sur la capacité d'investissement des mêmes entreprises et donc leur capacité à créer des emplois.
Tout cela doit être fait pour trouver des solutions durables à des maux issus du passé, sans nul doute cela demandera beaucoup d'efforts mais ils sont indispensables. Préparer l'avenir c'est travailler pour les deux à trois générations qui viennent. C'est donc à l'école que cela se joue et à l'université : là le chantier est énorme.
Il n'y a qu'un parti qui ait choisi la couleur "orange". Cette couleur que l'on dit chaude et agréable, mélange subtil de rouge (représentant l'activité) et de jaune (la joie de vivre), l'orange est la couleur de l'optimisme et de la bonne humeur. C'est la couleur de la créativité, de l'inspiration. Couleur anti-fatigue, elle est parfois utilisée pour stimuler le sens du goût.
Ce parti, c'est l'UDF. Voilà, moi j'ai pris parti. C'est parti.
Bonsoir,
C'est un parti qui se défend !
Rédigé par : FrédéricLN | 01 décembre 2006 à 22:27
C'est marrant, j'ai abouti à la même conclusion ! Je suis depuis longtemps un électeur plutôt à gauche (enfin centre gauche parce que la clique Buffet-Besancenot-Laguiller me file des boutons) mais la désignation d'une madone médiatique au programme aussi creux et vide qu'une huître après Noël, m'incite à fuir ! Si DSK avait été le candidat du PS, je serais resté dans les rangs. Mais là non ! Stop ! On arrête les dégâts ! Etant allergique au Karcher et aux talonnettes, je vais donc très probablement voter Bayrou ! Certes son charisme n'est pas dément mais son programme vaut qu'on s'y attarde ! Voilà c'est dit !
Rédigé par : Olivier | 05 décembre 2006 à 11:50