Rafale d'articles et de bouquins : on a trouvé un nouvel épouvantail, c'est Google, ni plus ni moins. C'est Business Week qui a ouvert le bal en avril dernier. The Economist, début septembre et tout un tas d'autres dont le plus mignon est sans doute la une d'Histoire d'Entreprise n°3 qui nous interpelle d'un profond "Google est-il Dieu ?" Même Newzy s'y est collé.
Avouons qu'il est plutôt cocasse de constater qu'un leader absolu sur son marché suscite avant des réponses ordonnées et rationnelles de concurrents enfin remis en selle, un courant de diabolisation/mythification. On l'avait vu avec Microsoft en son temps et avant cela IBM et avant cela sans doute le HAL de Stanley Kubrick ou le Big Brother de Georges Orwell nous avaient montré la voie. On aime se faire peur, c'est bon pour nous. Mais là évidemment, on en trouve tout plein pour nous dire que cette fois, ce n'est pas pareil parce que Google touche à la connaissance, aux savoirs et aux flux financiers qui vont avec. C'est dire l'énormité de la menace. Tout cela me rappelle mes premiers cours de marketing : l'un deux s'appelait "comment battre Procter & Gamble", figurez-vous qu'il y avait plein de faiblesses dans le modèle jusque là surpuissant...